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Le projet FORETS réalise d’importants progrès

Les partenaires du projet FORETS se sont réunis pour évaluer le bon déroulement des activités de ce projet dans le paysage de la réserve de biosphère de Yangambi (RBY) en République Démocratique du Congo.
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Onze mois après que l’Union européenne, le gouvernement congolais, et le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR) ont signé l’acte de naissance du projet Formation, Recherche et Environnent dans la Tshopo (FORETS) à l’amphithéâtre de l’Institut national d’études et de recherches agronomiques (INERA), les différents partenaires du projet se sont retrouvés en réunion à Kinshasa du 28 au 29 novembre pour évaluer les résultats préliminaires des activités entamées.

À mi-chemin dans sa première phase d’exécution, les partenaires du projet, les associés locaux et les chercheurs se sont donné rendez-vous pour partager et évaluer les résultats afin que tous les participants aient le même niveau de connaissances et de compréhension et qu’ils puissent ainsi atteindre les objectifs du projet.

   Les partenaires du projet FORETS au cours de leur réunion à Kinshasa en novembre 2017 Photo par CIFOR/Paolo Cerutti

A la recherche de solutions durables

Selon Paolo Cerutti, qui gère le projet pour le CIFOR, cette rencontre a été bénéfique pour les intervenants actuels et potentiels qui ont appris à mieux se connaitre et se sont ralliés autour des objectifs du projet : une meilleure gestion de la biodiversité et l’amélioration des conditions de vie des populations vivant autour de la RBY. La rencontre a aussi donné l’opportunité de débattre du rôle que chacune des institutions présentes allait jouer dans la deuxième phase du projet qui démarrera en juillet 2018.

L’objectif de ces travaux est de trouver des solutions durables et appropriées pour renforcer la protection de la réserve de biosphère de Yangambi et mettre en œuvre des activités génératrices de revenus ensemble avec les communautés locales. Les coordinateurs du projet ont commencé leurs interventions en présentant une série d’activités menées in situ et ex-situ de la réserve visant à mieux renseigner les participants.

   Les analyses de l’utilisation des terres dans et autour de la réserve de biosphère de Yangambi servent de base à l’élaboration d’actions de conservation. Photo par CIFOR/Paolo Cerutti

Les participants ont ensuite examiné et discuté les activités que chacune des équipes a menées sur le terrain pendant les onze premiers mois. Au terme de deux jours de travail, les partenaires ont qualifié les discussions de très positives et enrichissantes. Comme l’explique le directeur de l’INERA-Yangambi, Dr. Posho Ndola : « le niveau des études de base qui ont été menées fait ressortir les préoccupations et les contraintes autour de la réserve de Yangambi pour qu’on puisse avoir une idée sur la solution qu’il faudrait apporter à moyen terme ».

De riches discussions centrées sur les objectifs du projet

Les délibérations des participants sont allées au-delà de l’évaluation des onze mois d’activités effectuées sur le site du projet et elles ont également procédé à une franche discussion sur la collaboration entre le projet FORETS et les institutions. Les travaux des groupes de discussion ont porté sur les options pratiques de développement ainsi que sur les objectifs du projet et sa durabilité. Le directeur du projet, Quentin Ducenne, qui a modéré ces travaux, a tenu à ce que les interventions de chaque institution soient en cohérence avec les trois objectifs du projet, en l’occurrence:

  • Contribuer à la conservation et à la validation de la biodiversité et des services écosystémiques de la réserve de biosphère de Yangambi par la préservation de son intégrité et par une amélioration de la gestion et la gouvernance ;
  • Encourager et valoriser durablement la production agricole et forestière au bénéfice du développement socio-économique des populations des zones tampons et influencer celles de la réserve de Biosphère de Yangambi ;
  • Atténuer la déforestation des écosystèmes naturels, cause principale du changement climatique au niveau global, et augmenter la séquestration de carbone par l’action de protection, de restauration, de valorisation et de gestion durable des ressources naturelles dans et autour de la réserve de biosphère de Yangambi.

Au terme de deux jours de réunion, tous les participants étaient unanimes sur le fait que les travaux étaient édifiants et nécessaires.

Les prochaines étapes d’ores et déjà définies

Le directeur du Programme sur l’Homme et la Biosphère (MAB), Ernest Bosulu, a indiqué qu’il est, à l’issue des échanges, mieux imprégné des activités du projet et de la manière dont les efforts peuvent être jumelés pour une gestion efficace de la réserve en contribuant à l’amélioration des conditions de vie de communautés locales. Dr Ndola compte mutualiser les efforts pour la réussite de ce projet en développant des activités génératrices de revenus. L’objectif consistera à faire baisser la pression sur l’utilisation des services écosystémiques que fournissent la forêt et la faune dans la réserve.

Avant de reprendre leurs différentes destinations, les participants ont d’ores et déjà convenu d’un autre rendez-vous, qui sera de nouveau l’occasion de se réunir et débattre de manière concertée sur le bon déroulement des activités du projet FORETS.

Pour plus d'informations sur ce sujet, veuillez contacter Paolo Cerutti à l'adresse courriel suivante P.Cerutti@cgiar.org ou Quentin Ducenne à l'adresse courriel suivante q.ducenne@resynde.com.
Cette recherche a été possible grâce à l'aide financière Ces travaux de recherche ont été financés par l’Union européenne et les donateurs du Fonds du CGIAR.
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