Les participants ont ensuite examiné et discuté les activités que chacune des équipes a menées sur le terrain pendant les onze premiers mois. Au terme de deux jours de travail, les partenaires ont qualifié les discussions de très positives et enrichissantes. Comme l’explique le directeur de l’INERA-Yangambi, Dr. Posho Ndola : « le niveau des études de base qui ont été menées fait ressortir les préoccupations et les contraintes autour de la réserve de Yangambi pour qu’on puisse avoir une idée sur la solution qu’il faudrait apporter à moyen terme ».
De riches discussions centrées sur les objectifs du projet
Les délibérations des participants sont allées au-delà de l’évaluation des onze mois d’activités effectuées sur le site du projet et elles ont également procédé à une franche discussion sur la collaboration entre le projet FORETS et les institutions. Les travaux des groupes de discussion ont porté sur les options pratiques de développement ainsi que sur les objectifs du projet et sa durabilité. Le directeur du projet, Quentin Ducenne, qui a modéré ces travaux, a tenu à ce que les interventions de chaque institution soient en cohérence avec les trois objectifs du projet, en l’occurrence:
- Contribuer à la conservation et à la validation de la biodiversité et des services écosystémiques de la réserve de biosphère de Yangambi par la préservation de son intégrité et par une amélioration de la gestion et la gouvernance ;
- Encourager et valoriser durablement la production agricole et forestière au bénéfice du développement socio-économique des populations des zones tampons et influencer celles de la réserve de Biosphère de Yangambi ;
- Atténuer la déforestation des écosystèmes naturels, cause principale du changement climatique au niveau global, et augmenter la séquestration de carbone par l’action de protection, de restauration, de valorisation et de gestion durable des ressources naturelles dans et autour de la réserve de biosphère de Yangambi.
Au terme de deux jours de réunion, tous les participants étaient unanimes sur le fait que les travaux étaient édifiants et nécessaires.
Les prochaines étapes d’ores et déjà définies
Le directeur du Programme sur l’Homme et la Biosphère (MAB), Ernest Bosulu, a indiqué qu’il est, à l’issue des échanges, mieux imprégné des activités du projet et de la manière dont les efforts peuvent être jumelés pour une gestion efficace de la réserve en contribuant à l’amélioration des conditions de vie de communautés locales. Dr Ndola compte mutualiser les efforts pour la réussite de ce projet en développant des activités génératrices de revenus. L’objectif consistera à faire baisser la pression sur l’utilisation des services écosystémiques que fournissent la forêt et la faune dans la réserve.
Avant de reprendre leurs différentes destinations, les participants ont d’ores et déjà convenu d’un autre rendez-vous, qui sera de nouveau l’occasion de se réunir et débattre de manière concertée sur le bon déroulement des activités du projet FORETS.
Cette recherche a été possible grâce à l'aide financière Ces travaux de recherche ont été financés par l’Union européenne et les donateurs du Fonds du CGIAR.
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