Note de la rédaction: ceci est un extrait d’un article publié sur le site web Forests Climate Change. Vous pouvez lier l’article complet ici.
Au mois de juin dernier, lors des négociations sur le climat, les Parties ont commencé par reconnaître la nécessité de réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre (GES) et d’accélérer les négociations en se basant sur les résultats du cinquième Rapport d’Evaluation (RE5) publiés par le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) cette année.
Cette session était la dernière occasion pour les Parties de se rencontrer avant le Sommet sur le Climat du Secrétaire général des Nations Unies, qui se tiendra à New York en Septembre. Ce sera la première réunion des dirigeants du monde sur cette question depuis l’échec de la Conférence de Copenhague en 2009. Cette réunion a suscité des attentes importantes sur des annonces de financement.
La réunion en juin des Organes Subsidiaires de la CCNUCC (SB) et du Groupe de travail spécial de la plate-forme de Durban pour une action renforcée (GPD) alors que le Président des Etats-Unis Barak Obama a annoncé une réduction de 30% des émissions issues des centrales électriques d’ici 2030 et l’accomplissement du Fonds Vert pour le Climat (FVC), des points essentiels nécessaires à la mise en œuvre du fonds.
Les Parties espéraient recueillir des informations des réunions ministérielles qui se sont tenues. Une place importante a été accordée à la déception face à l’absence de ratifications des amendements au Protocole de Kyoto (PK) qui devaient faciliter la deuxième période d’engagement, à la la stagnation de l’ambition des pays développés de réduire les émissions de gaz à effet de serre et au manque continu d’engagements financiers. De nombreux pays ont abordé les processus nationaux en cours afin que les ratifications se produisent, pourtant aucune grande annonce n’a été faite.
Le Pérou, pays hôte de la 20ème Conférence des Parties (COP 20) de la CCNUCC, a fait sentir sa présence. Avec un fort du soutien de la part des pays les moins avancés (PMA) et les petits Etats insulaires en développement (PEID), le Pérou a rappelé à chaque occasion aux Parties l’urgence d’agir et a posé des attentes élevées pour la réunion qui aura lieu en décembre à Lima. Le prochain président de la COP, le ministre Manuel Pulgar-Vidal a précisé qu’il espérait que des décisions seront prises à Lima concernant l’atténuation pré-2020, la REDD+, la capitalisation du FVC, les contributions prévues définies au niveau national (INDCs) ainsi qu’un projet de texte pour un nouvel accord sur le climat.
On pourrait dire que les négociations de fond ont commencé. Des points de divergence et de convergence commencent à se cristalliser. Cela pourrait permettre aux Parties de faire leur travail pour parvenir à un accord durable et pérenne.
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