Note de la rédaction: ceci est un extrait d’un article publié initialement sur ForestsClimateChange.org. Pour le lire en entier cliquez ici.
LUSAKA, Zambie — Les médias zambiens sont mal équipés ou souvent peu intéressés par les sujets sur l’ environnement, selon certains des plus grands journalistes du pays. Ceci a un effet négatif sur l’examen public des décisions politiques qui affectent l’environnement.
« Les journalistes manquent d’éducation sur les enjeux du changement climatique », déclare Hellen Mwale, journaliste au Daily Nation, un des journaux les plus lus de la Zambie. « La plupart d’entre nous sont à la traîne sur les questions environnementales d’actualité. Nous comptons souvent sur des communiqués de presse, puisque nous ne prenons pas l’initiative de générer nos propres idées et… nous pensons que les sujets qui touchent à l’environnement sont difficiles. »
Avec le niveau actuel de leurs rapports, les journalistes trompent la nation, déclare le chef Ndake des peuples parlant le Nsenga dans la province orientale de la Zambie.
« La plupart des histoires sur les questions foncières ou forestières dans le pays ne contiennent généralement pas d’informations sur les enjeux clés concernant nos forêts », dit-il, faisant référence au point de vue politique pris par la plupart des articles sur l’environnement dans sa région. « Il est courant de voir des titres tels que “Les opinions des hommes politiques divergent sur l’exploitation minière au Bas Zambèze” ou “Un Chef a des ennuis pour avoir attribué des terres à une mine” », dit-il.
Améliorer la qualité et quantité des reportages sur le changement climatique en Zambie, c’est précisément l’objectif d’un atelier destiné aux médias, organisé récemment par le Centre de Recherche Forestière Internationale (CIFOR).
Dans le district de Nyimba, à l’Est de la Zambie, 14 journalistes de 12 réseaux médiatiques ont eu l’occasion d’interagir pendant 2 jours avec des chercheurs en foresterie et en changement climatique, des décideurs politiques au niveau national et des populations locales. Le but était de leur permettre d’apprendre davantage sur le changement climatique, la Réduction des Emissions issues de la Déforestation et de la Dégradation des forêts (REDD+), ainsi que la façon dont le projet de forêt de Nyimba, financé par l’USAID cherche à accompagner la conception de la stratégie nationale de REDD+ en Zambie afin d’assurer que les forêts sèches du pays soient gérées de manière durable.
Le rôle des médias est crucial pour influencer le changement politique et le débat public, déclare le scientifique du CIFOR Davison Gumbo. En exemple, il cite un cas où les reportages sur un enjeu environnemental ont engagé un débat entre le gouvernement et le public.
« Les communautés traditionnelles de la Zambie ont recours à l’arbre Mukula (Pterocarpus chrysothrix) depuis des centaines d’années – elles l’utilisent en tant que bois de feu, médicament, colorant, poudre pour le visage et abri. L’arbre est devenu prisé sur les marchés internationaux et l’exploitation illégale de l’arbre a augmenté en flèche. »
« Les médias zambiens ont sensibilisé le grand public sur la valeur de l’arbre Mukula. Ainsi, lorsque les activités illégales autour de cette espèce ont été dénoncées, les gens ont compris pourquoi il s’agissait d’un sujet important. La réponse du gouvernement – réaliser davantage de patrouilles – a été en partie provoquée par les reportages. »
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